La saison
7ème en championnat de France de Première division professionnelle.
Seizièmes de finale de la Coupe de France.
Deuxième Tour de la Coupe Drago.
Après trois années au SCO, Maurice Blondel s'en va rejoindre le Club Olympique Roubaix-Tourcoing. Il ne laisse que de bons souvenirs en Anjou. Pour lui succéder, MM. Samain et Doizé se tournent vers un autre entraîneur ayant laissé sa marque en Anjou : Karel Michlowski. Après son passage à Lens, ce dernier retrouve le SCO en provenance de Nantes qu'il n'a pu extraire de la D2 ; c'est d'ailleurs un illustre inconnu nommé José Arribas qui prend sa relève...
L'effectif connaît peu de mouvements. Le départ de Camoin et Dereuddre s'est effectué en cours d'année précédente, Ben Fadah a rejoint ses compatriotes algériens et Fragassi a définitivement cédé sa place à Devis. "Tonin" Pasquini prend en charge l'équipe réserve ; l'ancien Sedanais Célestin Oliver arrive de Marseille. On notera le retour du jeune et brillant Marcel Loncle en cours de saison.
Au fil des saisons se dessinent quelques caractéristiques propres au SCO : il passe souvent l'hiver dans la douleur pour finir très fort. Une autre de ses spécialités est de rater son entame de championnat. La saison 60-61 s'y conforme. Après une courte défaite en ouverture à Rouen et un cinglant revers à domicile (0-3) devant le grand Racing (Lelong, Marche, Marcel, Sénac, Ujlaki), le voici avant-dernier. Mais déjà il se redresse et signe une belle série (8 victoires, 3 parités, 1 défaite, 26 buts marqués et 10 encaissés) qui le porte sur le podium. L'OGC Nice en fait tout particulièrement les frais (5-0 à Bessonneau).
Il semble alors que la saison précédente n'ait été qu'une parenthèse car le SCO retrouve sa bonne habitude de cotoyer les sommets de la D1 : il s'accroche au trio de tête jusqu'aux deux tiers de la saison. Le tournant intervient en Coupe de France. Après avoir étrillé Pau (triplés de Wognin, Lamartine et Pillard), il affronte l'Olympique Lyonnais en seizième de finale au Parc des Princes. Grâce à Ignace Wognin, le SCO obtient le droit de jouer un match d'appui ; malheureusement, il perd Joël Pillard, victime d'une fracture du fémur. Dix jours plus tard, il est battu 4 à 2. Avec cette élimination, il semble que le ressort soit cassé. En coupe Drago, le SCO est éliminé d'entrée par la modeste équipe professionnelle de Forbach sur la marque sévère de 4 à 1. Et il perd pied en championnat avec 3 victoires pour 7 défaites. Le classement final demeure tout à fait honorable (7ème) mais cette cinquième saison laisse un goût d'inachevé.
Du côté des amateurs, le SCO finit premier de sa poule de Division d'Honneur Régionale et se classe vice-champion de l'Ouest dans cette catégorie, derrière le Patronage Laïc de Lambazellec. Mené par Pasquini et comportant plusieurs équipiers premiers (Voloviec, Neau, Thomas, Parchard, Pasquini lui-même), il retrouve ainsi la Division d'Honneur de l'Ouest. Quant à Eugène Fragassi, il remporte la Coupe de l'Ouest, Saumur battant Quimper.
Départs : Blondel (entraîneur, Roubaix-Tourcoing), Ben Fadah (Algérie), Camoin (Alès), Dereuddre (Nantes), Fragassi (Saumur), Rousseau
Arrivées : Michlowski (entraîneur, Nantes), Loncle (Saint-Malo), Oliver (Marseille)
Effectif : Bourrigault, Bruey, Devis, Hnatow, Kowalski, Lamartine, Le Gall, Loncle, Oliver, Parchard, Pasquini, Pillard, Poirier, Voloviec, Wognin, Zaetta
© Olivier Moreau 2003
