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Déroulé de la saison 1953/54

La saison

11ème en championnat de France de Deuxième division professionnelle.
32èmes de finale de la Coupe de France.
2ème tour de la Coupe Drago
 
Cette année, la D2 passe de 18 à 20 clubs : les petits nouveaux Aix-en-Provence et Sedan font leur entrée dans le professionnalisme tandis que le glorieux Racing Club de Paris découvre ce championnat, conséquence de la première relégation de son histoire (Rennes et Montpellier l'accompagnent). Pour la quatrième fois consécutive, le SCO démarre mal sa saison : privé de plusieurs de ses recrues (Tison, Vandooren et Lukac ne sont pas encore arrivés), il s'incline à domicile face au voisin rennais, Bahl marquant son dernier but sous le maillot angevin puisqu'il part les jours suivants. Et voici notre SCO à nouveau coincé dans le milieu du championnat avec des résultats sans relief. Mais lors de la 9ème journée, Besançon explose au stade Bessonneau (4-0 par Samzun, Vandooren et Lukac 2 fois) puis le CAP s'incline chez lui 3-1. Pour la première fois, Michlowski obtient deux victoires consécutives. Le SCO arrache encore un point à Cannes puis, malgré un décevant match nul contre Alès, se retrouve 6ème au tiers du championnat. Hélas, avec le mauvais temps il sombre à nouveau : mis à part un succès sur Aix, il subit sept défaites et revient à la 13ème place. La deuxième moitié de la saison est semblable. Le SCO parvient à remporter de courtes victoires (1-0 contre Cannes, Besançon et Grenoble grâce à un but de... Michlowski revenu sur le terrain pour la seule fois de la saison) mais concède aussi beaucoup de parités à domicile (Sedan, Béziers, Montpellier, CAP). Eloigné du sommet comme de la queue de classement, il reçoit pour finir deux des quatre clubs professionnels parisiens : Pasquini, Magnin et Lukac signent la victoire sur le Red Star (3-2) ; en revanche, le Racing s'impose 2-0 en clôture, ce qui lui permet de disputer les barrages contre le Stade français.
Cette saison est décidément terne car les résultats ne sont pas plus brillants en Coupe. Faciles vainqueurs de Gien au 6ème tour de la Coupe de France, les Scoïstes sont éliminés en trente-deuxième de finale par les néo-professionnels de Sedan (3-3 puis 2-1). Reversés en Coupe Drago, ils écartent Lens au premier tour mais perdent à domicile et après prolongation contre le Stade rennais. Devenu un modeste et paisible petit club professionnel, le SCO est bien loin du paradis de la D1.

Départs : Cabrita (Covilha), Derousseau (Lille), Goglia (St-Etienne), Gonzales (?), Grégoire (Guingamp), Léglise (Montlimart), Litsch (?), Minel (?), Saupin (Stade français), Val (Sète)

Arrivées : Bourrigault (Limoges), Brocheteau (Saumur), Friedrich (Besançon), Guttowski (Sochaux), Lukac (Grenoble), Magnin (Grenoble), Pacques (Monaco), Samzun (Nantes), Tagliagossi (Marseille), Tison (Roubaix), Vandooren (Stade français), Walter (Monaco)

Effectif : Bahl, Borkowski, Bourrigault, Brocheteau, Friedrich, Guttowski, Kowalski, Lukac, Magnin, Maréchal, Michlowski, Moureau, Nilsson, Pacques, Pasquini, Poirier, Rousseau, Samzun, Sbroglia, Tagliagossi, Tison, Vandooren, Walter
© Olivier Moreau 2002