La saison
6ème en championnat de France de Deuxième division professionnelle.
16èmes de finale de la Coupe de France.
Le SCO va survivre ! Après de longues discussions, les dirigeants scoïstes ont obtenu le soutien de la municipalité qui apporte subventions et garanties. Il est temps de reconstruire. Et pour commencer, trouver un remplaçant à Camille Cottin parti à Limoges où commence à se bâtir le projet d'un club professionnel. Le choix se porte sur Jean Grégoire, dix fois international au Stade français, qui, venant d'être embauché comme arrière, devient subitement entraîneur-joueur à 29 ans ! Il faut ensuite recruter pour pallier les nombreux départs dont celui, fort rémunérateur pour l'époque, du jeune Polonais Raymond Kopaszewski à Reims (au mois d'octobre suivant, "Kopa" atteint la majorité des 21 ans, adopte la nationalité française et, moins d'un an plus tard, débute en équipe de France A). Parmi les recrues angevines, on note le retour de Combot, Michlowski et Samzun, et l'arrivée de joueurs étrangers méconnus et au talent toujours difficile à prévoir, Cabrita et Marchiaro.
Bien que le SCO parte un peu dans l'inconnu, sa nouvelle stabilité financière doit lui éviter les difficultés des deux années passées. La déconvenue est d'autant plus grande à l'ouverture du championnat : sur la Croisette, les Angevins sont balayés 7-1 par les Cannois. Heureusement la suite est meilleure et, malgré un passage à vide en octobre, le SCO s'installe aux alentours de la huitième place. Pour le meilleur, on note des succès à Toulon (3-0) et à Rouen (2-1), et la vengeance 4-0 aux dépends de Cannes. Pour le pire, défaite à domicile 4-3 dans le derby contre Nantes. Au retour, pour la dernière journée de championnat, les Nantais s'imposent à nouveau, ce qui leur permet de prendre la quatrième place finale aux Angevins. Malgré cela, le SCO, auteur, d'un belle deuxième moitié de saison (10 victoires, 3 nuls, 4 défaites) avec le tandem reconstitué Sinibaldi-Léglise (17 buts en 11 matches ensemble) peut voir l'avenir avec optimisme. De la même façon, la Coupe de France l'a vu renouer avec les bons résultats : après avoiréliminé Alençon (5-0) puis Auchel (3-2), il n'est battu que par le Stade rennais en seizième de finale. Cette saison réconfortante permet de se projeter dans l'avenir et de relancer l'idée d'un grand stade dans le quartier de l'Ecce Homo, condition indispensable pour espérer accéder un jour à la D1 : Nantes ne vient-elle pas de décider la réalisation du stade de Malakoff ?
Départs : Benatar (?), Bourdin (?), Caille (?), Crespo (CA Paris), Esteban (Le Mans), Fournet-Fayard (Lyon OU), Kadmiri (Kadmiri), Kopa (Reims), Payan (?), Plantiveau (Parthenay), Pordié (Monaco), Touanem (Casablanca)
Arrivées : Borkowski (Strasbourg), Cabrita (Olhaos), Combot (Rennes), Grégoire (Stade français), Jacquin (St-Etienne), Marchiaro (Belenenses), Michlowski (St-Etienne), Minel (Valenciennes), Samzun (Stade français), Tessier (Racing)
Effectif : Arraiza, Borkowski, Cabrita, Combot, Grégoire, Guhel, Jacquin, Léglise, Marchiaro, Michlowski, Minel, Moureau, Poirier, Renard, Roperch, Rousseau, Samzun, Saupin, Sinibaldi, Tessier, Vénéziano
© Olivier Moreau 2002
