La saison
11ème en championnat de France de Deuxième division professionnelle.
1/32 de finale en Coupe de France.
Sur la lancée de leur excellente seconde partie de saison, les hommes de Magnin abordent le championnat avec optimisme. Ayant démontré trois années de suite qu'ils en avaient le potentiel, ils visent la montée en D1. La compétition doit rassembler 20 équipes, Toulon et Monaco remplaçant Avignon et le Red Star. Cependant, Angoulême déclare forfait au dernier moment. Comme le F.C. Sarrebrück, le club de la capitale de l'état indépendant de la Sarre, est candidat mais ne peut être autorisé car étranger (malgré l'exemple monégasque...), il est convenu que chaque club exempt en D2 jouera contre lui en amical : virtuellement, le F.C. Sarrebrück est donc le vingtième club de ce championnat !
Cette fois, le SCO réalise un excellent départ et aligne onze matches sans défaite : trois nuls et trois victoires le placent premier ex-aequo après six journée puis, grâce à deux nouvelles victoires et deux nuls, il occupe seul la tête du championnat - chose inédite - lors des 10ème et 11ème journées. Déjà on imagine Angers en D1... Hélas, la belle machine se dérègle avec l'arrivée du mauvais temps et le SCO dispute six matches sans succès. Une belle victoire 6 à 1 sur Troyes le lendemain de Noël puis c'est à nouveau une mauvaise série de cinq rencontres : nous voilà redescendus à la septième place. Dès lors, les espoirs s'enfuient et les Scoïstes expédient les affaires courantes. Le mois d'avril provoque un nouveau creux. Suivent trois victoires constitutives d'un beau sursaut final, ce qui deviendra d'ailleurs une spécialité angevine. Mais le SCO subit une ultime et triste défaite à domicile, si bien qu'il échoue à la onzième place, dépassé in extremis et d'un point par Monaco, Nantes et Lyon.
La Coupe de France est dans la même veine : difficile de parler de "parcours" du SCO car la saison se résume à une seule rencontre : exempt des tours préliminaires, Angers s'incline lourdement (6-1) à Marseille face au Stade de Reims, futur champion de France il est vrai. Depuis deux ans, le SCO alterne les périodes d'exaltation et de déprime. Cette fois, il est à la croisée des chemins car il ne peut plus entretenir un effectif pour viser la D1 sans atteindre son objectif. Face aux restrictions, c'est l'exode des meilleurs joueurs. Une période difficile s'annonce...
Au fait, qui est le vrai gagnant de ce championnat de D2 ? Plus encore que Lens et Bordeaux, promus, c'est Sarrebrück, vainqueur du SCO en Sarre (2-0) et auteur d'un nul à Angers (1-1) : s'ils avaient pu être alignés officiellement, les Sarrois auraient facilement obtenu leur billet pour la D1 !
Départs : Bersoullé (Nice), Combot (Rennes), Dussotois (Troyes), Lévin (Monaco), Marangoni (?), Arraiza (Eglantine de Trélazé), Schirschin (Le Havre), Simonyi (Rouen)
Arrivées : Benatar (Stade Marocain), Hablay (Orléans), Jamet (Orléans), Jurilli (Racing), Pordié (Rennes), Renard (CA Paris)
Effectif : Arraiza, Benatar, Bykadoroff, Chipponi, Combot, Duquesnoy, Esteban, Gomez, Hablay, Kadmiri, Jamet, Jurilli, Lévy, Martin, Michlowski, Peynaud, Pordié, Ramnout, Renard, Samzun, Thuau, Toscanelli
© Olivier Moreau 2002
