Résumé
Derby contre Laval, le 2ème qui reçoit le 4ème, revanche du match de Coupe de France 2 semaines auparavant, ce match avait décidément tous les ingrédients qui font les grosses rencontres. Le match a effectivement été intense mais relativement pauvre en occasions de but, les deux défenses ayant été particulièrement solides. Le SCO a fait un gros premier quart d'heure et un gros dernier quart d'heure mais n'a pas su forcer le verrou mayennais. Les Lavallois, qui ont fait le gros dos durant ces deux périodes, ont fait jeu égal avec le SCO le reste du temps, se procurant même les meilleures demi-occasions en contre. Chez les Mayennais, on a noté le double grand talent de Ben Khalfallah, comme joueur tout d'abord, mais également comme comédien-plongeur, dommage qu'il gâche ainsi son talent. Côté public, c'était l'affluence des grands soirs (de National) et les 'clap clap' distribués ont contribué au bruit. Les Lavallois étaient également nombreux puisque la tribune pour les visiteurs était quasi pleine. Quant à l'arbitre, dommage qu'il ait été aussi tatillon, hachant beaucoup le jeu alors qu'un tel derby demande de l'engagement.
Le match débute sur les chapeaux de roue puisqu'il ne s'est pas passé 30 secondes lorsque Do Marcolino expédie le ballon dans la lucarne de Balijon. Malheureusement, l'arbitre avait sifflé un contrôle de la main. Le SCO exerce par la suite un gros pressing sur Laval mais ne parvient pas à être réellement dangereux. Tout juste peut-on noter un coup-franc de Planus dans les bras de Balijon (14'). Laval se réveille alors et réagit par Ben Khalfallah tire de 25m à ras de terre mais ça frôle le poteau (15'). Le match s'équilibre mais ce sont les Mayennais qui sont les plus efficaces en procédant par contres. Sur l'un d'entre eux, Ben Khalfallah est lancé sur la droite, après une course de 40m il décoche un tir croisé que Padovani boxe en deux temps (20'). C'est ensuite Billy qui s'illustre en réalisant un superbe geste technique : sur une ouverture lointaine, il enchaîne amorti de la poitrine en pleine course et reprise de volée, mais Padovani bloque le ballon sans souci (29'). Peu après, Ben Khalfallah réussit un magnifique dribble et allume Padovani de 30m mais le gardien angevin se sert une nouvelle fois de ses poings pour repousser le ballon (32'). Une longue chevauchée de Pinault, ponctuée d'une frappe puissante de 22m, permet à Balijon de briller (43').
En deuxième mi-temps, il n'y strictement aucune occasion jusqu'à l'entrée en jeu de Sola à la 75'. Le match n'en est pas pour autant inintéressant mais Laval verrouille derrière et au milieu (pas une seule esquisse d'occasion pour eux durant cette mi-temps entière). Le dernier quart d'heure est entièrement à l'avantage des Angevins qui poussent jusqu'au bout. Sola tente sa chance de 20m mais son tir écrasé n'est pas cadré (76'). Dans la minute qui suit, Do Marcolino remet en retrait à Sola qui tire à nouveau de 20m. Cette fois, Balijon est obligé de se coucher pour repousser la belle frappe du Scoïste (77'). Par la suite, le SCO fait le siège du but lavallois mais les ballons sont systématiquement renvoyés par l'arrière-garde mayennaise.
Padovani a repoussé les quelques tirs lavallois, sans prendre de risques, mais sans être totalement rassurant non plus. La charnière Cygan-Ongoly a été énorme, le buteur Arbaud n'a pas vu le jour. Pinault a fait un bon match, Ahou a été plus en difficulté face au virevoltant-tricheur Ben Khalfallah et a été logiquement remplacé par Djellabi qui a fait une bonne prestation. Seul milieu défensif, Stéphan a été très présent. Bourgaud a une bonne vision du jeu mais plusieurs pertes de balles se sont transformées en contres lavallois qui auraient pu coûter cher. Planus a fait un bon match mais il semblait cuit dans le dernier quart d'heure, ayant du mal à tenir sur ses jambes avec le ballon et n'osant pas tirer alors qu'il était à plusieurs reprises en position intéressante. Sola a fait une bonne rentrée. Zahiri a une magnifique qualité de contrôle et a réussi de bons enchaînements, dommage que ses passes n'aient pas toujours été à la hauteur. Tangeaoui n'a pas eu le temps de s'illustrer. Biakolo a lourdement pesé sur la défense, mais ce serait encore mieux s'il ne tombait pas si souvent tout seul. Do Marcolino a été plus discret qu'à l'accoutumée, ce qui ne l'a pas empêché de jouer son habituel rôle de point d'ancrage avec ses amortis de poitrine, suivis de bonnes remises.