L1 2017/18 (35ème journée)

Résumé

Les victoires la veille de Troyes et Lille mettaient un peu de pression au SCO avant d'affronter l'équipe en forme du moment, l'Olympique de Marseille. On pouvait espérer que l'OM fît tourner pour ce match placé entre ses 2 demi-finales d'Europa League, mais seul Payet a été mis sur le banc par Garcia. Mais après un début de match à l'avantage de Goliath, David s'est bien repris et a nettement dominé la seconde période, lui permettant d'obtenir un nul plus que mérité et de se rapprocher un peu plus du maintien. La justesse technique a souvent fait défaut au SCO mais il a compensé par une hargne de tous et une solidité défensive. Côté public, les supporters marseillais avaient été interdits de déplacement mais ils étaient des centaines disséminés dans les tribune de Kopa, à guichets fermés pour la 1ère fois depuis l'inauguration de la nouvelle Colombier. Les Magics Scops ont réalisé un très beau tifo. L'ambiance était particulière avec tous ces supporters marseillais et le but rapide a un peu douché les Angevins. Mais l'enthousiasme des joueurs a permis aux supporters angevins de monter en puissance. Le match n'a pas été facile pour M. Rainville, qui s'en est quand même plutôt bien tiré, même si on peut contester son laxisme vis-à-vis des gains de temps (pendant 1h pour l'OM et 10min pour le SCO) et s'il a probablement oublié un penalty pour une faute d'Amavi sur Toko Ekambi.
Une fois n'est pas coutume, le match est précédé d'un chaleureux hommage à un Nantais, Henri Michel, décédé quelques jours plus tôt. Le match bascule très rapidement. Sur un corner, Bamba ceinture Germain qui se laisse tomber. Penalty transformé par Thauvin (3'). L'OM se maintient dans le camp angevin, mais sans danger. Le SCO sort alors de sa coquille et Tait oblige Pelé à détourner une frappe de 20m (22'). Puis Tait tire un coup franc au-dessus du but (30'). Sarr lui répond d'un coup franc similaire (36'). Le SCO met le feu dans la défense marseillaise avec Toko Ekambi qui bute sur Pelé puis Tait enroule sa frappe et Pelé sauve à nouveau, puis Rami sauve sur un centre de Manceau et Pelé intervient encore pour contrer Capelle (39').
Le SCO reprend vers l'avant et Ocampos doit sauver à 2 reprises devant Capelle (49' et 50'). Marseille réagit avac Amavi qui tire des 22m, Butelle dévie en corner (51'). Quelques secondes plus tard, c'est Thauvin qui tente sa spéciale en repiquant de la droite et en frappant, Butelle claque en corner (52'). Le SCO inquiète à nouveau la défense marseillaise qui passe près à 2 reprises de concéder un penalty. Sur un contre, Ocampos part défier Butelle qui repousse le ballon piqué de l'Argentin et Pavlovic revient aider son gardien (65'). Toko Ekambi est lancé en profondeur par Santamaria, Pelé sort à sa rencontre, le ballon revient à Mangani qui a le but grand ouvert aux 15m et expédie inexplicablement le ballon dans la tribune (69'). Puis Bamba récupère un ballon haut et sert Toko Ekambi qui remet à Oniangué mais Pelé sauve encore Marseille sur le tir du Congolais (75'). Sur un coup franc de la gauche de Tait, Traoré surgit au 2ème poteau pour égaliser de la tête (79'). Par la suite, Marseille réessaie d'accélérer mais est bien contenue.
Encore un très bon match pour Butelle. Manceau est également à féliciter pour son activité sur son côté, aussi bien défensive qu'offensive. Traoré a montré qui était le capitaine, très solide derrière et buteur. Pavlovic a fait un bon match, malgré quelques soucis d'alignement. Bamba a offert un penalty inutile à Marseille, il s'est quand même bien repris ensuite, surtout offensivement. Santamaria a fait un assez bon match. Oniangué a été moyen. Mangani a touché beaucoup de ballons mais a raté un nombre incalculable de passes, sans parler du but tout fait. Tait a été très actif, à l'origine ou à la conclusion de la plupart des offensives angevines, remplacé en toute fin de rencontre par Kanga. Pour son retour, Capelle a été généreux, remplacé par Touré qui a fait les efforts défensifs et s'est montré disponible devant. Enfin, Toko Ekambi a malmené la défense marseillaise, sans pouvoir être décisif.