Histoire du club
Le Racing Club de Lens est la fierté, l’emblème, l’étendard du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Certes, ce territoire a connu de bons clubs amateurs (Béthune, Auchel, Saint-Amand, Noeux-les-Mines - le club de Kopa) et même des clubs professionnels (Douai, où notre SCO disputa son tout premier match en championnat professionnel, et bien entendu Valenciennes). Mais le Racing est au-dessus.<br>Son histoire est évidemment indissociable des mines. Ce n’est pas par hasard que la lanterne du mineur orne son blason ! Il est l’émanation de la Compagnie des mines de Lens dont l’ancien dirigeant, Félix Bollaert, meurt en 1936 : on donnera son nom au stade. En 1934, le RC lensois rejoint la plupart des grands clubs nordistes en championnat professionnel et monte en D1 en 1937. Il n’a pratiquement plus cessé d’y figurer, à l’exception de deux périodes délicates : 1968-1973 où il va jusqu’à abandonner les championnats professionnels, et 2011-2020 où il ne doit sa survie qu’à des sauvetages financiers acrobatiques.<br>Son palmarès n’est pas en proportion de sa notoriété. Il est même resté longtemps très pauvre : trois coupe Drago dans les années soixante et une coupe d’été (1994) ! Il a pourtant failli être champion de France en 1956, devancé seulement d’un point par Nice. Il est à nouveau second l’année suivante, puis encore en 1977 (ainsi qualifié en coupe de l’UEFA, il pulvérise la Lazio de Rome 6-0). En 1998, enfin ! le RCL devient champion de France lors d’une soirée à suspense où il devance le FC Metz à la différence de buts. La saison suivante il gagne la coupe de la Ligue puis en 2000 atteint la demi-finale de la coupe de l’UEFA. En 2002, il est en tête du championnat avant le dernier match mais s’incline à Lyon qui le devance in extremis. Après une décennie 2010-2020 très compliquée sur les plans sportif et financier, le club sang-et-or a retrouvé une certaine stabilité et de l’ambition. Et la légendaire ferveur du public lensois est intacte.
Lens