Ils ont connu les 2 clubs |
Anthony Mbu Agogo Modeste, Gaël Angoula, Floyd Ayité, André Barthélémy, Zacharie Boucher, Gaëtan Charbonnier, Lassana Coulibaly, Enzo Crivelli, Mickaël D'Amore, Jean-Pierre Dogliani, Rolland Ehrhardt, Lionel Etourneau, Joël Fréchet, François Félix, Christophe Galtier, Jocelyn Gourvennec, André Guesdon, Claudiu Andrei Keșerü, Régis Laguesse, Bernard Lambourde, Philippe Levenard, Grégoire M'Bida, Frank Magri, Harrison Manzala, Axel Ngando Elessa, Prince Oniangue, Guy Roussel, Étienne Sansonnetti, Jean-Roch Testa, Marc Weller, Anthar Yahia, Frédéric Zago, Umberto Zénier
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Club formateur pour |
Harrison Manzala
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Historique |
Le football corse, dont le Sporting Club bastiais fait partie des principaux clubs depuis toujours, est longtemps resté isolé pour des raisons pratiques. Toutefois, à partir de 1959, les clubs corses peuvent participer aux championnats nationaux : le Sporting est le premier d’entre eux. Il tient deux saisons en C.F.A. puis le Gazélec prend la relève avec plus de succès (champion de France amateur en 1963, 1965 et 1966). Fusionné avec l’Etoile filante bastiaise et revenu en C.F.A., le Sporting Étoile Club de Bastia se classe 4ème en 1964 puis 2ème en 1965 : l’engouement est suffisant pour franchir le pas et s’engager dans les championnats professionnels où la D2 manque justement de candidats. L’A.C. ajaccien en fait de même, le Gazélec suivra trois ans plus tard. Les Bastiais jouent les premiers rôles de la pauvre D2 (4èmes en 66, 3èmes en 67 et enfin champions en 1968) et découvrent la D1. Seul regret : les rivaux ajacciens les ont précédés d’un an. Les bases économiques sont plus solides à Bastia et les forces moins dispersées : le Sporting Étoile Club restera 18 ans en D1 avec plusieurs faits de gloire à peine croyables : le podium du championnat en 1977, la victoire en coupe de France en 1981 et surtout cette étonnante épopée européenne de 1978 qui emmènera le club corse jusqu’en finale de la coupe d’Europe ! Relégué en 1986, il est sans cesse en course pour la remontée, obtenue en 1994 (comme en 1968, croisement avec le SCO !). Entretemps, le Sporting a vécu le mortel effondrement d’une tribune lors de la demi-finale de coupe de France de 1992 et a divorcé de l’Étoile filante. Suit un bail de onze années en D1 avec deux finales en coupe de la Ligue (1995) et en coupe de France (2002). Tombé en National en 2010, le Sporting fait partie de ces clubs (Toulouse, Guingamp, Metz…) qui rebondissent impeccablement et il retrouve la L1 dès 2012. Le fonctionnement économique des clubs corses est une curiosité qui suscite logiquement quelques interrogations (on a compté jusqu’à quatre clubs professionnels simultanés pour un territoire de 320 000 habitants…) mais il n’en demeure pas moins que Bastia (« le bastion ») est une place forte du football français. |