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Déroulé de la saison 2018/19

La saison

13ème en championnat de France de Ligue 1.
32ème de finale de la Coupe de France.
16ème de finale de la Coupe de la Ligue.
 

Une fois encore, le SCO a réussi à bien vendre au mercato d'été (22M€, dont 18 pour Toko Ekambi) et à acheter malin (3-4M€). La défense est conservée à l'identique, avec seulement 1 renfort qui ne jouera pas de la saison (Cissé). Au milieu, le SCO prête ou laisse partir des joueurs dont il ne voulait plus et réussit quelques jolis coups : Pajot, joueur confirmé de L1, le retour de Ndoye et surtout l'achat d'une jeune pépite, Reine-Adélaïde. Devant, le SCO parvient à compenser le départ de Toko Ekambi par l'arrivée de Bahoken. Il réussit aussi à bien vendre Crivelli (4M€) et à prêter Guillaume. Par contre, les renforts ne donnent globalement que modérément satisfaction. Au mercato hivernal, le SCO prête 3 des joueurs qui avaient le moins de temps de jeu et renforce sa défense avec 2 arrivées.

L'ouverture de la saison offre le Petit Poucet nîmois à Raymond-Kopa, et ce match est déjà un tournant. Alors que le SCO mène 3-1 à 15 minutes de la fin avec un jeu attrayant, il s'écroule inexplicablement, encaissant 3 buts dont 2 en supériorité numérique. Les velléités offensives sont alors mises au placard pour un moment et ne reviendront qu'en 2ème partie de saison. Les Angevins enchaînent avec 2 autres défaites (à Rennes et Paris) et lancent leur saison début septembre avec une probante victoire contre Lille, dont on ne sait pas encore qu'il sera l'un des ténors de ce championnat. Le SCO relève bien la tête avec 2 autres victoires (dont une à Monaco) et un nul, avant une grosse sortie de route fin septembre avec une défaite contre Guingamp, qui fête alors sa 1ère victoire de la saison. En octobre, le SCO réalise 2 nuls et perd contre Lyon, un match qu'il avant en main jusqu'à l'exclusion de Traoré. Il enchaîne avec une défaite spectaculaire à St-Etienne où il aurait mérité meilleur sort (4-3). En novembre, on croit la malédiction de Nantes en L1 levée, mais le SCO concède l'égalisation à La Beaujoire dans les arrêts de jeu sur un contre suite à un corner (1-1)... Décembre est extrêmement perturbé en raison du mouvement des Gilets jaunes, le SCO réalise 3 nuls et a 2 matches reportés à janvier. Le SCO navigue autour de la 15ème place mais son matelas est très léger.

Avec 5 matches de championnat (dont 2 en retard de décembre) et des perturbations Gilets jaunes qui continuent, le mois de janvier est chargé pour le SCO et plutôt mal négocié avec une seule victoire, deux 0-0 et deux défaites. Mais la victoire, arrachée dans les arrêts de jeu face à Nantes, regonfle les Angevins. En février, le SCO enchaîne 3 victoires, dont un beau 3-0 contre Nice, mais il rechute encore à Guingamp en toute fin de match (0-1). Angers se reprend avec 5 nuls consécutifs et 1 victoire à Caen (1-0) pour son millième match parmi l'élite. Les nuls sont spectaculaires : 2-2 à Montpellier après avoir été mené 2-0 à 10 contre 11 à 15 minutes de la fin, 2-2 à Marseille après avoir encore été mené 2-0 et 3-3 contre Rennes. Le SCO scelle son maintien au soir de la 34ème journée grâce à un but de Manceau (1-1 contre Reims). Le mois de mai est très relevé avec une victoire à Bordeaux (1-0), une courte défaite contre le PSG emmené par un très bon Neymar (1-2), une débandade à Lille (0-5) et un dernier bon nul contre les Européens stéphanois (1-1).

Avec 44 buts marqués et la 11ème attaque, le SCO fait légèrement mieux que la saison passée (42 buts, 12ème). Le départ de son buteur (Toko Ekambi) a été compensé par une meilleure répartition des buts, notamment sur les milieux offensifs. Comme la saison passée, Angers a la 11ème défense, mais avec 49 buts encaissés (contre 52). Ce nombre reste donc également stable, avec un secteur défensif qui n'a guère évolué. Comme la saison passée, le SCO a connu des difficultés à domicile, avec seulement 24 points (contre 22) et la 15ème place. Ce sont surtout les nuls qui plombent le bilan car les 5 défaites restent honorables. La 1ère victoire n'est intervenue que pour Noël et seulement 4 autres ont suivi. A l'extérieur, le SCO a aussi légèrement progressé avec 22 points (contre 19) et une belle 9ème place. Les Angevins ont gagné autant de matches à l'extérieur qu'à domicile (5). Seule la rouste à Lille (0-5) ternit le bilan.

La Coupe de France : le SCO a réalisé la pire performance de son histoire et probablement de l'histoire de la L1. Il s'est en effet incliné dès sont entrée à Viry (1-0), équipe de Régionale 1...

En Coupe de la Ligue, on est revenus aux basiques, avec une élimination sans gloire chez le dernier de la classe, Guingamp, dans un match où personne ne voulait marquer, y compris aux tirs au but (0-0 3tab2).

Le public

Il y a eu 11108 spectateurs de moyenne en championnat contre 11065 l'an passé, soit une hausse de 0.4%. La fermeture de la tribune St-Léonard, pour rien, en début de saison explique que l'affluence soit restée assez faiblarde.

Les trois meilleures affluences ont été :

  1. St-Etienne (J38) : 16011 spectateurs. Le dernier match de la saison face à un monument qui retrouve l'Europe, des tarifs très abordables, une réussite.
  2. Paris SG (J36) : 14728 spectateurs. Face à l'ogre parisien qui se présentait pour la 1ère fois à Kopa avec Neymar, mais les prix prohibitifs ont fait fuir.
  3. Lyon (J11) : 14186 spectateurs. La venue de l'OL fait toujours recette.

Les trois pires affluences ont été :
  1. Montpellier (J13) : 8342 spectateurs. Surprenant, même pour un match de novembre, car Montpellier était bien classé. Belle victoire des Angevins.
  2. Dijon (J23) : 8451 spectateurs. Un match de février contre une équipe de bas de tableau. Une victoire de justesse.
  3. Caen (J15) : 8523 spectateurs. Début décembre, pour un match nul décevant face à l'une des équipes les plus faibles.

Cette fois, 7 matches sont restés sous la barre des 10000 spectateurs et même 4 sous la barre des 9000, ce qui est encore moins bien que la saison précédente. Les 15000 n'ont été dépassés que pour le dernier match, même le PSG est resté en deçà. Le mic-mac avec St-Léonard qui a été fermé pour rien une partie de la saison n'a pas aidé, mais cela reste décevant. L'ambiance est correcte mais on peut faire mieux.

Les dirigeants

Côté tribunes, Saïd Chabane a connu un gros couac. Il avait en effet fermé la tribune St-Léonard qui devait être détruite, avant de la rouvrir en cours de saison, les retards dans les travaux étant très importants. La tribune est finalement restée ouverte jusqu'à la fin de la saison, mais sans ses fidèles abonnés, ce qui a eu un effet néfaste sur l'ambiance. Côté transferts, il est resté raisonnable sur les achats et a fait un bon coup avec la vente de Toko Ekambi pour 18M€.

Olivier Pickeu a réussi 2 gros coups : la signature définitive de Reine-Adélaïde et l'arrivée de Bahoken, meilleur buteur de la saison. Les autres recrues ont été moins étincelantes, que ce soit à cause de blessures ou parce qu'elles étaient vouées à être remplaçants (Pajot, Cissé, El Melali, Lopez, Boucher). Il y a également eu 2 flops : Bertrand, pourtant élu meilleur joueur de National, qui n'a jamais été aligné en championnat, et Manzala, qui a été prêté dès le mercato hivernal. Ce mercato a d'ailleurs été calme côté arrivées puisque seuls Diaw et Pellenard sont arrivés, sans totalement convaincre.

L'entraîneur

Alors que le match contre Nîmes avait laissé entrevoir de belles choses sur l'animation offensive, le dernier quart d'heure catastrophique a sonné le glas, temporaire, ce qui est paradoxal pour un glas, de velléités de beau jeu. Moulin est rapidement revenu à une organisation plus classique et solide, notamment avec le retour de Ndoye, pour prendre des points. En seconde partie de championnat, Moulin a néanmoins petit à petit repris le parti d'un football plus lêché, grâce à la qualité technique de ses joueurs dont certains se sont révélés. Cela a permis d'avoir un spectacle plus agréable sans sacrifier le résultat et de poser ainsi les bases des ambitions de 2019/20.

Les joueurs

Dans les buts, Butelle a joué quasiment tous les matches et a été performant, il n'a laissé sa place à Boucher que pour les 2 matches de Coupe et 1 match de championnat en raison d'une suspension. Ce dernier s'est bien acquitté de sa tâche. Michel est parti en tout début de saison. Un autre joueur s'est illustré dans les buts, il s'agit de... Santamaria ! Entré à quelques minutes de la fin d'un match où Butelle avait été exclu, il a réussi à capter le ballon qu'il fallait.

Le système défensif a oscillé entre 4 et 5 joueurs. Côté latéraux, Manceau et Bamba étaient les joueurs préférentiels avec parfois l'un à droite et l'autre à gauche, ou le contraire. Le côté gauche a toutefois été assez variable puisque Capelle y a régulièrement dépanné, Pellenard y a été parfois titulaire lors des matches retour, Aït Nouri y a fait ses premiers pas et Andreu, malheureusement, ses derniers, avec seulement 1 match de coupe et 3 minutes de championnat. En défense centrale, le temps de jeu a été très équitablement réparti entre Traoré, Pavlovic et Thomas. Diaw, arrivé au mercato, n'a eu que quelques minutes de jeu.

Au milieu, Santamaria a constamment assuré le rôle de sentinelle, ne laissant que des miettes aux autres tant son niveau s'est élevé cette saison, que ce soit physique (joueur ayant parcouru le plus de kilomètres de tout le championnat !) ou tactique. Reine-Adélaïde a commencé sur le côté droit, voire en joueur d'aile, avant de prendre son envol au coeur du jeu. Il montrait de belles dispositions en début de saison mais péchait dans l'efficacité, ce qui lui était reproché et le faisait gamberger au point de tirer, et rater, un penalty qui n'était pas pour lui. Et finalement le déclic a eu lieu en février avec un match de géant contre Rennes, 2 buts et 1 passe décisive, qui l'a définitivement libéré et lancé vers un niveau de jeu phénoménal au point de battre le record du plus gros transfert du SCO en août suivant (25M€). Ndoye est revenu au SCO fin août et a repris sa place dans l'entrejeu, mais avec beaucoup moins de réussite que lors de son premier passage. Une rupture des ligaments croisés a abrégé sa saison. Capelle a fait une grosse 1ère partie de saison, élu meilleur joueur des matches aller par le forum, mais une blessure l'a tenu éloigné des terrains assez longtemps et il n'a pas été aussi performant à son retour. Fulgini est toujours sur courant alternatif avec du talent qu'il n'exploite pas assez. Son but historique contre Nantes en janvier lui a donné de la confiance et il a fait une belle fin de saison. Saison plus compliquée pour Mangani qui a nettement perdu en influence. Pajot était la grosse recrue du mercato mais une blessure longue durée dès le mois d'août l'a empêché de donner sa pleine mesure et il n'a pas réussi à prendre une place dans un milieu qui tournait bien.

En attaque, Tait est le joueur le plus utilisé et il a réussi une grosse saison avec de belles statistiques, qui lui ont valu d'être très convoité en fin de saison. Bahoken a été l'avant-centre titulaire et a également réussi une belle saison avec 11 buts marqués. Kanga est souvent entré en jeu mais a peiné à convaincre. Il a quand même réussi un beau doublé à Strasbourg... avant de se blesser longuement. Lopez est souvent entré en jeu mais n'a pas fait un seul match complet. Sa très bonne volonté ne lui a pas suffi pour s'imposer. El Melali est également fréquemment entré en jeu. D'abord très brouillon, son côté feu-follet a commencé à être efficace en fin de saison. Son énorme raté lors de la 1ère journée à coûté cher à Manzala qui n'a jamais trouvé grâce aux yeux de Moulin, il a été prêté en janvier. Bertrand n'a joué qu'un match de Coupe de la Ligue, il a également été prêté durant l'hiver. Enfin, Ketekophomphone a quitté le club en début de saison.