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L2 2003/04 (1ère journée)

Angers 0 - 2 ASOA Valence

Feuille de match

2 août 2003 - Stade Jean-Bouin - 6618 spectateurs
Arbitre : M. Falcone

Angers ASOA Valence

Julien Lachuer 30 1 Éric Allibert
Thierry Cygan 5 4 Jérémy Stinat
Christophe Dussart
-> Franck Haise 76'
14
3
5 Benjamin Fabra
Sébastien Grimaldi 18 12 Fabien Leclercq
Gilles Kerhuiel 4 14 Éric Kossingou
Nicolas Bouvier 10 3 Florian Jarjat
Olivier Guégan 6 6 Mickaël Stéphan
William Huck
-> David Fardeau 72'
11
17 Firmin Sanou
Guillaume Rey
-> Peter Sampil 45'
8
22
18
Bruno Da Rocha
-> Bertrand Fayolle 86'
José Sáez 22 9 Rogeiro Moreira
Mickaël Brisset 13 11
Oumar Tchomogo
-> Kadadoum Boldoum 89'
Jacques Bonnevay Entr. Alain Ravera

Résumé

Ce premier match de l'année était bien particulier pour les Angevins. Après 2 mois et demi de péripéties en tous genres, sauf sportives, les nouveaux dirigeants de fait ont pris une décision des plus spectaculaires puisqu'ils ont évincé Eric Guérit, 26h avant le coup d'envoi de cette rencontre. Eric Guérit était bien présent au match, mais dans les tribunes et impassible cette fois durant la totalité de la rencontre. Sur le banc, ce devait être Jean-Pascal Beaufreton. Finalement, Jacky Bonnevay et José Pinot l'ont rejoint durant la première mi-temps. Le public est venu relativement nombreux, même si une frange n'a pu entrer qu'en cours de match en raison de problèmes aux guichets. Il n'a pas été franchement plus enthousiaste que d'habitude mais une chose, que je ne me rappelle pas avoir vécue ici en 18 ans de présence, s'est produite : il a applaudi son équipe à la fin du match malgré la défaite ! Ce fait à lui seul montre bien que le SCO n'a pas été mauvais. En fait, le SCO a complètement raté sa première demi-heure, en raison notamment d'un flottement en défense. Les rapides et adroits attaquants valentinois en ont bien profité, bien aidés par le très bon arrière gauche Jarjat. Par la suite, ce fut le siège du but drômois. Les Rouges étaient parfois tous les onze dans leur surface (on se serait cru aux pires heures de matches contre Beaucaire ou Viry, mais avec 2 buts de retard cette fois) mais ils ont ainsi formé un bloc solide qui a su ne pas craquer. L'équipe a montré de belles choses et une vraie envie, le match est assez encourageant, malgré le score. Quant à l'arbitrage, M. Falcone a été un peu tâtillon, un arbitrage de début de saison, on va dire : 2 penaltys pour petits tirages de maillot, un coup-franc contre Allibert car celui-ci a dépassé de sa surface en dégageant, de nombreux cartons malgré un match correct. Toutefois, ce n'est pas un reproche. Le match a été précédé d'une minute de silence en la mémoire d'Elie Fruchart, entraîneur du SCO au début des années 80, décédé dans la semaine. En début de match, Valence laisse le SCO venir légèrement dans son camp pour mieux le contrer. Résultat, des Valentinois plusieurs fois hors jeu mais aussi plusieurs dégagements de la défense angevine. La première occasion est scoïste, Grimaldi place une tête au-dessus sur corner (9'). Deux minutes plus tard, Tchomogo adresse une frappe flottante de 20m, Lachuer s'en saisit parfaitement. Sur un coup-franc valentinois qui file dans les bras de Lachuer, stupeur, l'arbitre siffle un tirage de maillot de Kerhuiel (tellement léger qu'il n'est pas visible sur les images TV) et donc penalty. Tchomogo marque mais M. Falcone lui demande de retirer. Tchomogo tire alors de l'autre côté, Lachuer repousse mais Tchomogo est plus vif que Cygan et Lachuer et propulse le ballon au fond des filets (12'). Bouvier tente sa chance de loin, mais pas de danger (16'). Valence commence alors à vraiment dominer le match. Fabra tire un coup-franc de la droite, Moreira se défait du marquage de Grimaldi et place une tête imparable, 0-2 (18'). Le SCO est un peu absourdi. Bouvier retente de loin, mais sans plus de succès (22'). Le SCO réagit alors enfin. Brisset voit un tir contré en corner, Bouvier le tire et Dussart est un peu court (24'). Malgré cela, Valence reste dangereux en contre. Tchomogo adresse ainsi un centre qui file devant le but, mais sans trouver preneur, heureusement (30'). Huck tire dans le mur un coup-franc bien placé (32'). Une nouvelle tête de Grimaldi sur corner est repoussée par la défense (38'). Sanon tente sa chance de loin, mais ça passe au-dessus (44'). Alors que l'on joue le temps additionnel, le SCO se procure sa première grosse occasion. Un centre-tir de la gauche de Huck est mal repoussé par Allibert, Bouvier reprend de la tête mais Allibert est sur la trajectoire. Les Angevins reprennent la deuxième mi-temps dans une configuration plus offensive et Valence va totalement leur abandonner la maîtrise du ballon durant ces 45 minutes. Dès l'entame, le SCO se montre dangereux. Brisset décoche une très belle frappe de 20m qu'Allibert ne peut que repousser sur le côté, Huck reprend de volée, mais ce n'est pas cadré (48'). Le SCO accumule les corners, mais sans succès. Lorsque M. Falcone désigne le point de penalty pour un tirage de maillot tout aussi 'flagrant' que le premier sur Dussart, on croit que la chance tourne enfin. Las, Sáez tire trop mollement et Allibert repousse le penalty (57'). Huck s'enfonce sur le côté gauche de la surface et tombe, on croit au 2ème penalty, finalement, ce sera une simulation pour M. Falcone (64'). Le SCO continue de pousser, Brisset tire de 25m au-dessus (65'), Guégan tire un coup-franc bien placé dans le mur (67'). Valence ne réplique que très peu, tout juste peut-on signaler une tête de Sanon (69'). Un tacle très à retardement de Leclercq sur Dussart a failli mettre le feu aux poudres l'échauffourée a heureusement tourné court (74'). Sampil réalise un joli numéro sur le côté droit mais son centre surprend Bouvier (78'). La seule petite occasion valentinoise de cette deuxième mi-temps survient à la 80', une contre-attaque de Da Rocha sur la gauche aurait pu avoir des conséquences plus lourdes. dans la même minute, Brisset reprend de la tête un centre de Kerhuiel, au-dessus. Deux minutes plus tard, ce même Brisset réalise le geste technique du match. Dos à son défenseur, Kossingou, il réalise un grand pont sur celui-ci d'une aile de pigeon et se retrouve alors avec le champ libre. Mais Kossingou ne l'entend pas de cette oreille et l'attrape par le col, verdict : un simple carton jaune à la grand colère des supporters angevins (82'). En fin de match, Sampil tire de 17m, mais ça frôle le poteau (90'). Dans les arrêts de jeu, Sáez se fait accrocher le pied dans la surface suite à un joli geste mais M. Falcone ne le voit pas. Alors que le match est sur le point de se terminer, le public scande le nom de Brisset, bel hommage pour ce très jeune joueur. Difficile de juger Julien Lachuer, hormis une frappe lointaine et le penalty qu'il a failli sauver, il n'a rien eu à faire. La défense était inédite, Cygan jouant à gauche et Dussart étant titularisé pour la première fois en charnière centrale aux côtés de Grimaldi. Elle a donc connu quelques errements coupables en début de match. Kerhuiel est à l'origine du penalty alors que Grimaldi a commis la faute qui a entraîné le coup-franc sur le second but et a fait un mauvais marquage sur Moreira qui a permis à celui-ci de marquer. Dussart est quant à lui à l'origine du penalty pour le SCO et a effectué une bonne prestation. Dans l'ensemble, après la première demi-heure, la défense s'est bien reprise. Kerhuiel doit toutefois faire attention à se replacer plus vite en défense lorsqu'il est monté. Le milieu était garni puisque composé de 5 joueurs. Bouvier a été assez actif et dangereux mais il a raté la plupart de ses coups de pied arrêtés. Rey a été assez discret. Sáez a été moins en vue que d'habitude, son principal tort a quand même été de très mal tirer son penalty. Guégan a effectué son quota de tacles et de fautes. Huck a été assez bon mais peut mieux faire. Devant, Brisset était livré à lui-même en première mi-temps, avant d'être épaulé par Sampil en seconde. On n'a pas vu le Sampil du match contre Louhans, espérons qu'il retrouve cette envie. Quant à Brisset, beaucoup estiment qu'il a été le meilleur Angevin ce soir. Certes, physiquement, ce n'est pas toujours évident, mais quelle technique ! Kossingou n'a toujours pas dû comprendre ce qui lui était arrivé...

Photos et vidéos

Nicolas Bouvier après le match
(François Jouet)