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National 2002/03 (16ème journée)

Angers 1 - 0 La Roche VF

Feuille de match

16 novembre 2002 - Stade Jean-Bouin - 3882 spectateurs
Arbitre : M. Guillard

Angers La Roche VF

Gennaro Bracigliano Cédric Klein
Sébastien Grimaldi Nicolas Blanchard
Franck Haise Vincent Binet
Gilles Kerhuiel Yann Souchet
Thierry Cygan Éric Taborda
Olivier Guégan
Aurélien Boche
-> Yasine Benaissa 89'
Karim Djellabi
-> Mickaël Brisset 75'

Samuel Allegro
José Sáez Jonathan Teillet
Peter Sampil
-> Valérian Peslier 71'


Raphaël Delaunay
-> Jean-Philippe Limousin 86'
Yann Dobo David Leclève
William Huck
Philippe Suywens
-> Florian Coquio 64'
Eric Guérit Entr. Jean-François Gautron

Résumé

Je n'ai pas besoin de donner de détails sur ce match, il suffit de lire le résumé du match contre Brest et d'inverser la conclusion. Bon, je vais quand même me donner la peine de vous narrer cette victoire des plus chanceuses, obtenue sur un penalty inexistant dans les arrêts de jeu. penalty qui fut d'ailleurs le seul tir cadré du SCO du match, si l'on excepte une passe de Brisset à Klein en fin de première mi-temps. Le match a été mauvais, surtout la première mi-temps durant laquelle La Roche aurait très bien pu ouvrir le score. Le SCO a assez largement dominé la seconde période mais sans brio, sans étincelle devant. La plupart des rares actions angevines sont venues de la gauche (Dobo en première mi-temps, Huck en deuxième). Il est vrai que l'on avait un gaucher en milieu droit et un arrière central (Kerhuiel) en arrière droit. La baisse de régime actuelle est-elle due à la fatigue ou aux absents ou à autre chose encore ? Toujours est-il que cette baisse de régime est communicative au public qui, comme face à Brest, n'a pas été des plus enthousiastes, même si le KDLB et webidouilleur ont été très actifs. Il est vrai que la fermeture du haut de la tribune St-Léonard pour raisons de sécurité y est peut-être pour quelque chose (je sais bien que non, mais on se rassure comme on peut !). Fait surprenant, le public a sifflé la sortie de l'homme qui a donné la victoire au SCO, en l'occurence M.Guillard. Cela prouve-t-il que le public angevin est objectif ? :) Côté yonnais, on peut avoir des regrets car La Roche, également pénalisée par de nombreuses absences, n'a pas fermé le jeu et, avec un peu plus de réussite, aurait pu marquer en première mi-temps.
La première mi-temps n'a pas été jouée sur un rythme emballant (la deuxième non plus, d'ailleurs) mais a bien débuté avec un premier tir de Dobo de 22m, à côté (6') puis une nouvelle action sur la gauche de ce même Dobo mais son centre-tir à ras de terre est passé tout près du poteau (12'). Au bout d'un quart d'heure, coup dur pour le SCO puisque Djellabi doit sortir sur blessure. Durant le deuxième quart d'heure, la seule occasion est à mettre à l'actif de La Roche, un centre est dégagé du poing par Bracigliano, le ballon arrive sur Allegro qui reprend de 25m sur le poteau. Quelques secondes plus tard, Leclève s'infiltre sur le côté droit mais est bien contré par Bracigliano (24'). Quelques minutes avant la pause, le SCO construit enfin une belle action, un bon mouvement Guégan-Sampil met Brisset en position idéale, seul à 7m du but, mais il écrase trop sa frappe du gauche et le gardien s'en empare tranquillement (42'). Juste avant la pause, les Vendéens se procurent une autre grosse occasion, un coup-franc de la droite est cafouillé puis, finalement, dégagé, mais un yonnais récupére et adresse une frappe assez anodine de 25m que Bracigliano relâche dans les pieds d'un attaquant rouge, heureusement, le gardien angevin rattrape sa boulette et contre le vendéen. Dans la foulée, Leclève tire un bon coup-franc de la gauche de peu au-dessus.
La deuxième mi-temps a été bien meilleure puisque, si le SCO n'a pas eu tellement plus d'occasions, au moins, La Roche n'en a plus eu du tout. Dès la 49', un centre de Huck met le feu dans la défense, Sampil est trop court et Brisset, pas assez spontané, est contré. Quatre minutes plus tard, un joli une-deux Guégan-Sampil débouche sur un corner. Pour la petite histoire, notons les cinq minutes difficiles pour le SCO autour de l'heure de jeu, qui se sont soldées par trois cartons jaunes et un coup-franc yonnais tiré à côté (57'). Il faut ensuite attendre la 74' pour voir une autre frappe angevine, elle est l'oeuvre de Huck, de 20m, mais à côté. Alors que l'on se dirigeait vers un 0-0 des plus logiques, au moment où le chronomètre du stade affichait 44:58, sur un ballon aérien, Peslier et un défenseur vendéen sautèrent et l'arbitre siffla une charge dans le dos qu'il doit être le seul à avoir vue. Le pied de Dobo ne trembla pas et prit Klein à contre-pied. C'est ce que l'on appelle une victoire à l'arrachée.
Bracigliano n'a pas eu grand chose à faire, sauf en deux occasions. La première a été assez bien négociée mais assez chanceuse aussi (le poteau), la deuxième n'en était pas une mais sa toile l'a créée. La défense n'a pas été extrêmement rassurante mais n'a été inquiétée somme toute que deux fois. Kerhuiel a fait un bon match, Cygan a fait deux petites boulettes (ballon qui passe sous le pied) mais, heureusement, pas dans une zone dangereuse. Au milieu, la sortie prématurée de Djellabi a modifié la donne. Huck et Dobo, gauchers tous deux, ont fait une mi-temps chacun à gauche et une à droite. Logiquement, ils ont été chacun plus en vue lorsqu'ils ont joué à gauche. Huck a notamment adressé plusieurs bons centres en deuxième mi-temps, mais n'a pas été en réussite sur ses différents coups de pied arrêtés. Guégan et Saez ont fait leur match mais on les a connus plus en jambes. Devant, Sampil a touché beaucoup de ballons mais, la plupart, dos au but. Brisset a été très décevant, trop faible physiquement et n'osant pas assez lorsqu'il avait le ballon dans les pieds. De deux choses l'une, ou bien il n'a pas (encore) le niveau de National, ou bien, et ce serait tout à fait compréhensible, il ne s'est pas encore adapté à l'équipe et s'y sent moins en confiance que dans celles de CFA2 et des -18 ans. Rappelons en effet que Brisset est encore très jeune mais il doit être toutefois plus combatif. Quant à Peslier, son plongeon sur sa première action était trop voyant, l'arbitre n'avait donc pas sifflé en sa faveur. Il a ensuite corrigé le tir pour obtenir ce fameux penalty dans les arrêts de jeu et abuser l'arbitre.